CHRONOLOGIE
DES SEIGNEURS DE FOS
En 972, les
comtes de Provence Guillaume et Roubaud, qui,
avec l'aide de grands provençaux et du marquis de Turin,
détruisirent le
repaire Sarrasin du Freinet, anéantirent ses occupants ou
les rejetèrent à la mer,
acquérant ainsi, pour eux-mêmes et pour leur
famille, un prestige considérable.
La Provence
orientale était donc reconquise. Dans la
plupart des cas, notamment dans la zone littorale, il semble qu'il ne
subsistait aucun titre, aucune trace, des
propriétés antérieures à la
présence
sarrasine. Les terres devenues vacantes tombaient donc dans le domaine
public,
qui constituait ce qu'on appelait alors le fisc royal. Mais le roi
Conrad avait
à faire désormais à des
comtes dont l'autorité se trouvait fortement accrue.
Il fit de Guillaume l'unique répartiteur des terres en
question. Celui-ci reçut
le titre de marquis et fut bientôt surnommé
« le Libérateur ».
En
réalité, dès la libération
des terres, les candidats
pour les occuper n'avaient pas manqué. Des paysans libres
qui se voyaient déjà
petits alleutiers avaient entrepris d'en défricher
quelques-unes. Les églises
et les abbayes s'efforçaient de
récupérer leurs anciens biens. Mais les grands
s'emparaient de la majeure partie de la surface
libérée. Une charte de l'abbaye
de Saint-Victor, le « Bref de La Cadière »,
datant sans doute de la fin du 10ème
siècle décrit ce qui se passait
peu après la libération des terres dans la zone
qui nous intéresse, et met
notamment en lumière la rivalité entre les
Marseille et les Fos.
Vers 975
....
« Après l'expulsion de la gent
païenne, alors
que l'on commençait à les environs de Toulon et y
placer des régisseurs pour la
remise en culture, chacun, selon sa force, prenait possession du sol
sans
s'occuper des limites. Et l'on voyait les plus puissants s'affronter et
se
repousser tour à tour pour s'emparer d'autant de terres
qu'ils pouvaient :
ainsi s'opposaient Guillaume [de Marseille] et Pons de Fos. Ce dernier,
s'étant
rendu près du Comte [Guillaume le Libérateur],
lui dit : « Cette terre libérée
de la gent païenne le roi l'a remise entre tes mains.
Puisqu'il t'appartient de
la diviser et de la répartir comme tu l'entends, nous te
demandons d'en
terminer avec cette affaire, et de fixer les limites entre
châteaux, places fortes
et terres d'Église »....
Cartulaire de
l’abbaye de Saint
Victor, tome 1, p105, charte 77
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 33
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 58
A la demande
de Pons de Fos,
le comte partagea en deux la zone littorale de
l'évêché de Toulon. Il en
attribua la partie occidentale et la cité à
Guillaume de Marseille, la partie
orientale à Pons de Fos.
Le
« Bref de La Cadière »
fait intervenir un certain Pons
de Fos :
c'est la première apparition du nom de FOS
utilisé comme nom de famille. Sans
certitude absolue, mais avec une bonne probabilité, ce Pons
peut être identifié
à Pons l'Ancien, que l'on trouve en 965, avec le titre de
vicomte, aux côtés du
comte Boson. En l'état de nos connaissances, ce serait le
plus ancien ancêtre
connu de la lignée des seigneurs de Fos, devenus
également seigneurs d'Hyères
après 972. La famille a sans doute tiré son nom
de la garde du château de Fos
qui lui aurait été confiée au cours du
10ème siècle. Ce
château
public était en effet tombé, avec la
moitié du fisc arlésien, dans les mains du
fameux archevêque d'Arles, Manassès,
qui,
naturellement, l'avait fait garder par quelque fidèle. Si
l'on considère par
ailleurs que le nom de Pons (du latin Pontius),
que
l'on retrouve tout au long de la lignée, appartient
à la romanité méridionale,
on peut penser que la famille de Fos était originaire de
Provence ou de
Septimanie. S'inspirant de Papon, les historiens du 19ème
siècle en
faisaient une branche cadette des Marseille ; mais rien n'appuie une
telle
assertion, contredite d'ailleurs par la rivalité constante
entre les deux
familles. On admet plutôt aujourd'hui une parenté
avec les Baux.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 33
1018
Les
Fos refusent
de reconnaître la suzeraineté du comte de Provence
sur Fos et Hyères. Guillaume
III (fils de Guillaume le libérateur), avec l’aide
des Marseille et de quelques
autres, voulut réduire les rebelles par les armes. Mais les
Fos ne manquaient
pas d'alliés : les Castellane qui avaient fait
récemment donation à l'abbaye de
Saint Gervais de Fos, et sans doute aussi les Baux aux
côtés desquels on les
trouvera souvent par la suite. La guerre dura trois ans et le
château de Fos
fut occupé par les Marseille en 1020.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 39-40
La Provence au
moyen age, Aurell Boyer
& Coulet, 2005,
p. 23
1031
Le
jeune comte de
Provence Bertrand dut,
dès 1031, repartir en
campagne. Son armée, forte de l'aide de nombreux grands de
Provence, ravagea
les territoires de Fos et des Baux. Cette expédition amena
enfin les rebelles à
résipiscence.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 40
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 74
1038
On
vit Gui de Fos,
probable petit-fils de Pons
I de Fos, à la cour du comte.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 40
1048
Les
Fos refusaient toujours
de rendre hommage au comte pour les seigneuries de Fos et
d’Hyères. Contre les
Fos, les Marseille s'engagèrent par serment
à aider le
comte à recouvrer ses droits de suzeraineté.
Cette fois encore, le conflit
s'étendit sur plusieurs années. Ce fut un
compromis, semble-t-il, plus que la
décision des armes, qui y mit fin en 1056 : les Fos
reconnaissaient enfin la
suzeraineté comtale, et Rostaing de Fos,
fils de Gui,
obtenait le siège épiscopal
d'Aix.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 41
1056
Rostaing
de Fos est
nommé archevêque d’Aix,
fonction qu’il occupe jusqu’en 1082. Il
était fils de Gui
de Fos et d'Astrude,
et il avait deux frères qui se nommaient Guy
(II)
et Amiel.
Gallia
Christiana Novissima -
JH ALBANES - 1895, tome 1, BNF
1056
Gui
et Astrude
firent don au chapitre d'Arles de biens situés sur le
terroir hyérois. L'acte définit la fondation, par
Gui
de Fos et sa femme Astrude,
de l'église
hyèroise Saint-Nicolas. Après un long et pieux
préambule qui remonte à la
construction du temple de Salomon, puis évoque la naissance
de l'Église
chrétienne, vient la fondation proprement dite :
« Moi
Gui, et
ma
femme Astrude, avons édifié une église
près de la mer en l'honneur de Dieu et
de Saint Nicolas
... et nous
la dotons ... Nous lui donnons deux
modiées (environ
5 Ha) de
terres non cultivées; et la dîme sur les
manses que
tient
Richard
de Saint-Marcel à
Beauvoisin,
à Bormes et aux
Bormettes
; et
la
dîme sur la chasse aux lapins des îles ; et encore
les leids (droits
d'entrée sur les marchandises perçus aux portes
des villes ou sur les marchés) relatives
à ce
que produiraient les
cultivateurs de cet endroit. Nous
lui donnons
aussi une maison jouxtant l'église
Saint-Paul, et située sur la place du marché,
avec la moitié des leides des
foires qui s'y tiennent. Et encore une friche qui s'étend de
l'église
Saint-Nicolas jusqu'à la rivière du Gapeau et
jusqu'au fossé qui se jette dans
la mer. Cette donation, nous la faisons pour que Dieu tout puissant ait
pitié
de nous, et pardonne à notre père et à
notre mère dont nous reconnaissons les
péchés...».
L’acte,
passé en présence de
Rostaing de Fos,
le nouvel archevêque
d'Aix, et de Guillaume, évêque de Toulon,
précise encore que l'église
Saint-Nicolas est remise au chapitre de Saint-Etienne et Saint-Trophime
[d'Arles], avec ses droits, ses biens et « les
clercs et laïcs vivant sur place ». Gui
de Fos
et sa femme, Astrude, auteurs
de cette fondation, étaient les père et
mère de Rostaing,
Amiel
et Gui
II, et sans doute aussi de Pons
III.
Ils agissaient au nom de la
famille, dont les biens, à Hyères comme
à Fos, formaient toujours un patrimoine
indivis.
Gallia
Christiana Novissima -
JH ALBANES – 1895, tome 5, n°
56
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 42-43
1057
Gui
de Fos
se montrait à nouveau à la cour du comte,
manifestant ainsi le retour en
grâce et l'influence croissante de sa famille.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 41
1057-1075
Gui
de Fos,
qualifié à nouveau au début
de cette période de fidèle du comte, et ses fils Rostaing
(l'évêque), Amiel,
Gui II
et Pons III
firent des donations à l'abbaye de Saint-Victor parmi
lesquelles certaines
concernent directement le terroir hyérois.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 44
1062
L'évêque
Rostaing
et ses frères Amiel
et Gui II
donnèrent les églises Saint-Michel et
Saint-Georges sises sur le territoire du
« castrum
qu'en langue vulgaire on
appelle Heras ». L’acte,
le premier qui signale une fortification à
Hyères, précise que les terres de
l'église Saint-Michel voisinaient au sud avec
« une
source (fons) nommée Alma Narra » ce
qui situe
cette église sur la colline de Costebelle. Quant
à l'église Saint-Georges, elle
était située à l'est des salins, entre
les Bormettes et Léoube.
Cartulaire de
l’abbaye de Saint Victor, tome
1, charte 474
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 45
1070
«
Pons de
Fos (III) et les siens »
s’empare
du
Pont des Pêcheurs, où l'on contrôlait,
à la fois, les pêcheries attenantes, la
sortie de l'étang de Berre et la route la plus directe de
Marseille à Arles.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 45
1075, 3 des
nones de juillet
Rostaing
de Fos,
archevêque d’Aix, Amiel et Gui II de
Fos, ses frères, et Pons de Fos (IV),
fils d’Amiel, souscrivent à une charte de donation
au monastère Saint Victor de
Marseille, par laquelle ils donnent un étang et deux
salines, situées près du
château d’Hyères, à Dieu,
à la Vierge, à Saint Victor, à
l’abbé Bernard et aux
moines du monastère de Marseille.
Revue
Historique de la Noblesse -
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Gallia
Christiana Novissima -
JH ALBANES – 1895, tome 1
Rostaing
et son frère Amiel
donnèrent chacun une saline de l'étang
Fabrégat située «
dans le territoire du château (castelli) appelé
Hyères
(Eiras) » ; la
charte a été signée dans la chapelle
Saint-Benoît des
Salins dont un acte pontifical de 1079 confirme qu'elle faisait aussi
partie
des biens de l'abbaye de Saint-Victor38.
L'étang
Fabrégat englobait alors l'essentiel des salins
situés à l'est du Gapeau. Son
nom a subsisté longtemps ; il pourrait signifier soit un
aménagement artificiel
(stagnum
fabricatum, l'étang
fabriqué)
soit plutôt la présence sur son bord d'un atelier,
d'une forge par exemple (stagnum
fabricati, l'étang
de l'atelier,
expression plus souvent utilisée que la
précédente).
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p.45
1081
Moins
d’un siècle après la fondation de
l’abbaye de Saint
Gervais (989), un grand relâchement
s’était introduit. C’est pourquoi en
1081,
l’archevêque d’Aix Rostang de Fos,
d’accord avec son frère Amiel, et ses
cinq neveux Bertrand,
Raymond,
Gui III,
Geoffroi,
et Pons IV,
tous héritiers des seigneurs
qui avaient fondé l’abbaye, la
cédèrent à Saint Hugues,
abbé de Cluny, pour la
rémission de leurs péchés, le repos de
l’âme de leurs parents, et spécialement
de leur frère Guy
II.
Signent
l'archevêque d'Aix Rostang,
le comte Bertrand donataire et
confirmateur, Amiel
de Fos, sa femme Garcia, Pons IV de
Fos, son frère Gui III et
deux frères, Gaufré
et Bertrand.
Hugues Humbert et ses frères. Hugues Gerard
et ses frères, Dodon
et
ses fils, Raimond et
ses fils, Foulque
de Fos, Pons Signoret, Guillaume Pons, Pons Giraud de Fos,
Pierre
de Fos, Hugues Guillaume d'Hyères...
Revue
Historique de la Noblesse -
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Gallia
Christiana Novissima -
JH ALBANES – 1895, tome 1
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p.46
Recueil des
chartes de l’Abbaye de
Cluny – Bernard & Bruel – 1876-1903, tome
IV, n° 3587-3588
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 78
1085
Pons
III de Fos et Guillaume
de Fos sont rappelés comme
décédés avec leur père et
mère, dans une
charte de l’an 1085, souscrite par Rostaing, et
Amiel, leurs frères dans laquelle ils
confirment et augmentent un
don fait par Guy et Astrude,
leurs père et
mère, à l’église
d’Avignon. Sont présents les enfants
d’Amiel, Pons
IV, Bertrand, Raymond, Geoffroi et Guy III.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Gallia
Christiana Novissima -
JH ALBANES – 1895, tome 1
1103
Garcia
veuve d’Amiel, et ses trois fils Pons IV, Geoffroi
et Bertrand rendent
hommage en 1103
au comte de Toulouse Raymond de Saint Gilles, en s'intitulant seigneur
de Fos,
d'Aix et d'Hyères.
(Archives
Nationales AE II 1802)
Cartulaire de
Saint Victor de
Marseille, éd.
B. GUERARD, tome 1, acte n°
686
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 69
Probablement
dès la mort du comte Bertrand (1092), les
fils d'Amiel de
Fos, Pons IV,
Geoffroi
et Bertrand
prêtèrent serment de
fidélité à Raimond
de Saint-Gilles. L’acte est en langue d'oc et les
signataires ne se
définissent que par le nom de leur mère
(« moi Pons fils de
Garcia, ...»), ce
qui, à la fin du 11ème
siècle, correspond à un usage plus
spécialement répandu dans le sud-ouest. Le texte
avait été naturellement
rédigé
par les clercs de Raimond.
Pons
IV,
qui agissait ici en chef de famille, s'engageait envers
Raimond, à ne pas le trahir, à ne rien lui
soustraire « des châteaux de Fos,
d'Hyères et d'Aix », à les
défendre, à les récupérer
s'ils venaient à être
pris, enfin à les lui rendre à sa demande.
C'était un serment de fidélité et de
reconnaissance de suzeraineté, sans être
un serment féodal : l'aide promise ne
concernait que les biens tenus en garde par les Fos. Geoffroi et Bertrand,
frères de Pons, promettaient, pour leur part, de
respecter « ce qui était
écrit ... et que les clercs avaient lu », formule
suggérant qu'eux-mêmes ne
savaient pas lire. Enfin, l'apparition de la ville d'Aix, dans la liste
des
localisations intéressées,
révèle que les Fos, profitant sans doute de
l'épiscopat de Rostaing, étaient parvenus
à s'y implanter.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p.54
Brunel
– 1926,
charte n° 10
1105, 31
janvier
Pons
IV de Fos et son oncle
Aicard de Fos
avaient suivi en Terre Sainte le comte
Raymond de Saint-Gilles, traînant à leur suite
quelques gentilshommes et quatre
compagnies levées dans le territoire
d’Hyères. Ces deux personnages sont
signataires du testament de Raymond de Saint Gilles au Mont
Pèlerin, lors de la
première croisade. Les armes d’Aicard de Fos sont
visibles dans la salle des
croisades de Versailles.
Grand
Dictionnaire Historique,
Louis Moreri
– 1759, AD33
Il semble que
Pons IV de Fos soit resté en terre sainte
après 1105.
Après
le départ en Croisade
de Pons IV,
qui ne semble pas être
revenu en Provence, son fils, Pons
V,
avait endossé le rôle de chef de famille.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 55
1115
Pons
de Fos (V) fit hommage,
au commencement du
12ème siècle, à
Raymond-Bérenger Ier, comte et marquis de Provence
Généalogie
de la maison de Fos - RHN 1846
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 57
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 61
1138
Les Fos
traitèrent
directement avec Gênes pour la vente et le transport du sel
hyérois.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 68
1140
Le
vicomte de Marseille confirme à Pons de Fos
(V)
sa suzeraineté des seigneuries
d'Hyères, de Brégançon, de La Garde et
de La Valette
1143
Gui
(IV) de Fos,
fils de Pons V, se joint, comme Pierre de Lambesc et Guillaume de
Rians, à
Raimond des Baux. Ces quatre seigneurs entrent en guerre contre
Bérenger-Raimond, comte de Provence. Les rebelles, qui
bénéficiaient de l'appui
du comte de Toulouse, formaient une redoutable coalition.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 69
1147,
février
Raymond
Geoffroy de Fos (I), chevalier ou cadet de la
famille de Fos, frère de Gui, prête
hommage à Tarascon au comte de Provence Raymond
Béranger IV.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 69
1151, mai
Un serment de
fidélité est fait par Guidon (IV) de Fos
au comte de Provence Raymond
Béranger IV de Barcelone, et à son neveu
Béranger II le jeune. Dans cet
hommage, Guidon de Fos s’engage pour lui et les siens
à la souveraineté des
dits comtes, et donne pour garantie toutes ses terres qu’il
engage pour 12 ans,
ne pouvant payer une rançon qu’on exigeait de lui,
et pour garantie du présent
traité, il fait intervenir Raymond Geoffroi de Marseille,
Isnard de Rians, et Amiel
(II) de Fos, ses parents qui se portent
forts pour lui.
Gui
de
Fos
devait payer
une
amende de 8000 sous de Melgueil, plus 2000 pour Pierre de Lambesc dont
il
s'était porté garant. Il
reconnaissait en outre tenir
du comte les châteaux de Fos
et
d'Hyères et promettait de
les lui remettre à sa demande. Sans clause d'aide ni de
conseil, ce serment se
contentait de promettre fidélité et de
reconnaître la suzeraineté du comte sur
les châteaux en question.
Maison de Fos,
manuscrit, 1839
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 74
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 70
La Provence au
moyen age, Aurell Boyer
& Coulet, 2005,
p. 65
1164
Raimond-Geoffroy
I, Rostaing et Gui
IV de
Fos
furent
témoins, en 1164,
d'un acte de conciliation entre l'église de Marseille et les
vicomtes.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 70
1174
Rostaing
de Fos est dit
prévôt des chanoines dans
un acte d'échange entre l'archevêque d'Arles et
Pierre de Lambesc, qui a la garde
du château archiépiscopal de Salon.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 61
1180, 8 mars
Guy
de Fos, coseigneur
de Fos, du consentement d’Amiel II son
frère aîné, vendit par acte du 8
mars 1180 la part qu’il avait dans la seigneurie de Fos
à Guillaume de
Porcelet. Depuis cette époque la seigneurie de Fos se
trouvant possédée par les
deux maisons de Fos et de Porcelet, ces seigneurs eurent un sceau
commun entre
eux où, d’un coté, est empreinte la
figure d’un lion (armes de la maison de Fos),
et de l’autre un pourceau (armes de la maison de Porcelet),
et autour on lit
ces mots : Bulla dominorum
castri de Fossis.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1186,
août
Guy
de Fos, petit-neveu
de Rostaing
de Fos, prévôt de l'église
métropolitaine d'Aix depuis 1175, succéda
à
l’Archevêque Henri au siège
d’Aix au mois d’août 1186, et il eut un
long et bel
épiscopat de vingt-cinq ans et sept mois. Il
décéda le 12 mars 1212.
Gallia Christiana
Novissima - JH ALBANES
– 1895, tome 1
1187, mai
Rostaing
de Fos rend hommage
à l’archevêque
d’Arles pour les pêcheries du pont Saint Genies
[Martigues] et reconnaît y tenir ses possessions in
feudum
Ecclesiae
Gallia
Christiana Novissima -
JH ALBANES – 1895, tome 3
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 60
1188, 2 mars
Amiel
II de Fos,
titré marquis de Fos, seigneur
souverain d’Hyères, de Cuers et de la Garde, fit
le 2 mars 1188, conjointement
avec Guy de Fos,
son frère, un traité de
paix avec Guillaume de Porcelet, seigneur de Fos, après une
guerre sanglante
dans laquelle il avait été fait prisonnier. Ce
traité fut juré solennellement
sous le portail de la métropole d’Arles, en
présence de l’archevêque de cette
ville, de celui d’Aix, et de plus de deux cents seigneurs et
gentilshommes des
deux partis. Cet acte fut scellé aux armes de Porcelet.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Amiel
de Fos fut fait
prisonnier. Gui
(le signataire du traité de 1151), Amiel (II)
et leur frère Rostaing
durent
reconnaître que les Arlésiens
possédaient des droits situés sur le domaine de
Fos, et s'engager à les respecter. En outre, ils
cédèrent aux Porcelet des
parts de seigneurie qu'ils avaient à Aix. Toujours en 1188, Rostaing
prêtait hommage à l'archevêque d'Arles
pour les pêcheries du Pont Saint-Geniès et
obtenait pour son fils Raimond
Geoffroy (II) la main de Sibiende Porcelet -
mariage qui confirmait le
protocole de paix - tandis que Guillaume de Porcelet devenait
coseigneur de
Fos.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 72
1191
L'archevêque
d'Arles confie à Rostaing de Fos la garde
des châteaux de Salon, Saint Chamas,
ainsi que la défense du cloître de Saint Trophime d'Arles.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 61
1192
Rostaing
de Fos rend hommage
à l’archevêque
d’Arles pour les pêcheries du pont Saint Genies
[Martigues] et reconnaît y tenir ses possessions in
feudum
Ecclesiae
Gallia
Christiana Novissima -
JH ALBANES – 1895, tome 3
1194
Raymond
(Geoffroi II) de Fos signe un
acte de constitution d’acapte
en faveur de l’hôpital Arlésien de Saint
Thomas de Trinquetaille.
Il possède alors le tiers de la seigneurie
de Fos.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 62
Chartes
de
l'abbaye de Montmajour, éd. Baron du Roure,
Revue
Historique de Provence, p.
146
1196
Amiel
II de Fos, se rendit
à Perpignan pour rendre hommage à « Alphonse
II
marquis de Provence ». Il
était accompagné par ses parents, Pons
(peut-être son neveu, le supposé Pons VI, ou
son petit neveu) et Gui,
archevêque
d'Aix.
Amiel
reconnaissait tenir du comte « le
tiers des castra d'Hyères, de Fos,
de Bormes ... et tout ce qu'il possédait dans le castrum et
la ville d’Aix
», s'engageait à les lui rendre
à toute réquisition, à l'aider contre
tout
ennemi y compris éventuellement contre ses parents
ou amis. Il promettait
aussi, « pour
lui et ses successeurs, de s'acquitter
scrupuleusement, à perpétuité, des
droits d'albergue, de cavalcade et de
justice ». Par serment
sur les saints Évangiles, il faisait
hommage au comte de ces biens, reconnaissant à l'avance que
toute infraction
non réparée dans le délai de quarante
jours les replacerait, de ce fait même,
sous l'autorité directe du suzerain. Amiel reconnaissait
encore tenir du comte
les castra
de La Garde,
de Pierrefeu, et du Puget,
promettant là aussi de s'acquitter des droits d'albergue,
cavalcade et justice.
Il offrait enfin à Alphonse la garantie de ses parents Gui
et Pons de Fos qui
signèrent l'acte à sa suite 74.
Amiel agit ici en chef de
famille et les biens dont il s'agit paraissent toujours en indivision.
Toutefois,
l'énumération de ces biens comporte deux listes
distinctes. Une première liste concerne les castra
d'Hyères,
de Bormes, de Fos et d'Aix, regroupant ainsi tout ce qui provenait
à l'origine
du domaine public ou assimilé et avait constitué
pour les Fos, dès le début ou
assez tôt, l'essentiel de leurs biens. La seconde liste
comprend les castra
de
La Garde, de Pierrefeu et du Puget que l'on voit cités ici
pour la première
fois parmi les biens tenus par les Fos. Les territoires de Pierrefeu et
du
Puget, constitués de petits alleux, séparaient la
seigneurie d'Hyères du
domaine de Brignoles qui appartenait au comte. Pour les Fos, ces castra
représentaient
une excellente possibilité de défense au
nord de leurs biens hyérois, et
peut-être en avaient-ils pris le contrôle depuis
plusieurs décennies, mais nous
ne savons ni à quelle date précise ni comment
cela s'est fait. Le cas de la Garde
est également mystérieux ; à l'origine
de notre histoire, ce castrum
paraît
se situer dans la mouvance des Marseille-Trets, seigneurs de Toulon.
Or, après
une longue inimitié, nous avons cru discerner, en 1164, un
premier signe de
détente entre les Marseille et les Fos, détente
qui se confirmera au siècle suivant.
Faut-il rapprocher de cette amélioration des relations entre
les deux familles
le rattachement de la Garde à la seigneurie
hyéroise ?
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 72
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 61
1198/1199
L’abbé
du Thoronet demande au pape Innocent III de
replacer le monastère des îles
d’Hyères, avec l'accord des chanoines, sous la
règle cistercienne. Le pape accepte et confie à
l'abbé du Thoronet une lettre à
l'archevêque d'Arles. L'abbé
récupère le monastère avec l'appui de
Didier,
évêque de Toulon, et de Guy de Fos,
co-seigneur d'Hyères. Sous la pression, les chanoines
acceptent de se convertir
à la règle de Citeaux.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 78-79
Vers 1200/1205 : Alphonse
II s'était assuré du château et de la
ville d'Hyères et les « tenait
pacifiquement en pleine juridiction, avec les îles,
les terres, les dépendances et les droits ». C'est
alors qu'Amiel de Fos,
son
fils Roger,
Raimond-Geoffroi
(III)
et Geoffroi-Irat
(défini ici comme fils de Raimond-Geoffroi), « levèrent
une troupe de chevaliers et d'hommes d'armes,
entrèrent dans la ville d'Hyères, et firent le
siège de la forteresse dans
laquelle se trouvaient les chevaliers et sergents du comte. Le
siège ayant duré
plusieurs semaines, Alphonse leva une armée pour aller au
secours de ses hommes
; mais les seigneurs de Fos et les habitants d'Hyères, en
armes et à l'abri des
remparts, lui refusèrent l'entrée de la ville et
du château, privant ainsi par
violence le comte des droits de propriété et de
suzeraineté qu'il avait sur ces
lieux ».
Promenades
pittoresques à Hyères ou
notice historique et statistique sur cette ville, ses environs et les
îles, par
Mr Alphonse Denis (1794-1876), BNF - 1841
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 74
1204, 12 avril
Amiel II
concédait des droits seigneuriaux d'Hyères et
de Fos à Botin, juif, citoyen marseillais, en garantie d'un
prêt et
l'année suivante, il empruntait 100 marcs d'argent fin
(l'équivalent d'environ
5000 sous) à Raimond-Geoffroi de Trets, en lui laissant en
garantie une terre
de Brégançon.
Promenades
pittoresques à Hyères ou
notice historique et statistique sur cette ville, ses environs et les
îles, par
Mr Alphonse Denis (1794-1876), BNF - 1841
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, 73
1213
Les
faits commis par les Fos étaient très graves
(révolte
contre Alphonse II); non seulement ils s'étaient
parjurés mais leur résistance
armée constituait un cas de trahison et de
félonie. Ils étaient donc passibles
de procédures pouvant conduire à la
« commise » c'est à
dire à la
reprise par le suzerain des biens donnés ou
concédés, sanction du reste
expressément prévue par le serment de 1196. Les
Fos ne pouvaient donc
qu'accepter le règlement imposé par le parti du
comte représenté en
l'occurrence par Hugues, évêque de Riez, Roncelin,
vicomte de Marseille, Blacas
et Geoffroi-Réforciat. Ce réglement fait l'objet
de l'acte de 1213 aux
termes duquel les Fos, ici visés au seul titre de
seigneurs d'Hyères, devaient faire la paix avec les sires du
parti du comte,
reconnaître une fois de plus les droits de celui-ci,
« albergues,
cavalcades et seigneurie », sur
le castrum
d'Hyères,
et abandonner tous les droits ayant appartenu
autrefois à Guillelme de Blacas, veuve de Gui de
Fos. Enfin « les
seigneurs et habitants d'Hyères » étaient
condamnés à payer 70000 sous royaux coronats au
comte intérimaire
Sanche (Roger de Fos,
fils d'Amiel,
étant gardé en otage par Roncelin de Marseille).
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 74
1216, 15 avril
Raimond-Geoffroi
de Fos
(III),
coseigneur d'Hyères, fils de Pons
(VI)
et frère de Geoffroi Irat, vendait,
pour dix-huit mille sous royaux coronats, à la commune de
Marseille représentée
par la Confrérie du Saint-Esprit,
ses droits et biens
hyérois, soit le château de
Brégançon et le douzième de la
seigneurie d'Hyères
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 89
1217
Raimond-Geoffroi
(III),
l'auteur de la vente, mourait assez rapidement, en tout cas avant 1219.
Dès
1217, il avait fait d'Etienne, évêque de Toulon,
le légataire de ses biens
hyérois et l'avait chargé de révoquer
la vente en question.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 90
1217
Les hommes de
Fos soutenus par leur seigneur Raimond
Gaufré de Fos (II)
veulent interdire à ceux de Berre les lieux de
Pêche de Caronte s'ils ne paient
pas une taxe de 12 deniers par marin. Raimond II seigneur des Baux et
de Berre
soutient ses hommes en soutenant que le chenal est du domaine public
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 75
1217, 27
juillet
Guillemette
de Fos,
épouse de Humbert ou Obert
Ier du nom, comte
souverain
de Vintimille, fils de Othon III, comte de Vintimille, signa le 27
juillet 1217
à Hyères une quittance de 750 sols royaux, pour
reste de sa dot, dont elle
déchargea Raymond
Geoffroi (II), son
père.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1219, 13 avril
Raymond
Geoffroi II de Fos, fils
de Rostaing de Fos,
rend hommage à l’archevêque
d’Arles pour les pêcheries du pont Saint Genies [Martigues] et
reconnaît y tenir ses possessions in
feudum Ecclesiae.
GALLIA
CHRISTIANA NOVISSIMA tome 3,
n° 859, par
le Chanoine JH ALBANES,
Montbéliard, 1895, BNF
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 60
1219
Amiel
II de Fos, conteste la
vente de 1/12e
de la seigneurie d’Hyères et de
Brégançon faite par Raymond Geoffroi aux
marseillais en 1216, puis renonce à faire valoir ses droits
contre 5000 sols royaux.
Maison de Fos,
manuscrit, 1839
Histoire de la
commune de
Marseille, Louis Mery,
1841, p. 269-271
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p 90
1221, 5
novembre
« Comme
des disputes s’élèvent entre les hommes
de
Marseille d’une part et les hommes du castel
d’Hyères de l’autre, au sujet des
dommages qu’ils se sont tour à tour faits les uns
aux autres »
Il plut alors
à Raymond Caminali,
à Raymond Abelle,
à Guillaume de Castellane, qui, à
cette époque, remplissaient à Marseille les
fonctions de recteurs, à Augier de
Mari, à Pierre le Marseillais, à Lombard,
à Bassaco,
à Guillaume Vivaud
Moscheto,
à Aubert le Pisan, à Martin Castane, à Pierre
d’Auriol, citoyens de Marseille, d’une part,
agissant en leur nom et au nom de
l’université de Marseille, et d’autre
part à Amiel
de Fos et à Roger son fils,
seigneurs du castel d’Hyères, à Raymond
de Mura, à Guillaume Raymond, à
Foulques, à Guillaume Rebullon,
à Pierre Léon, à
Pierre Hélène, à Pierre de Melgorio, à Hugues de
Cainosco, du susdit
castel d’Hyères, agissant en leur nom
et au nom de l’université de ce castel, de choisir
Anselme de Fer, de
Marseille, comme juge de leurs controverses, afin qu’il
informât sur leurs
rancunes, auquel ils accordèrent un plein pouvoir, pour
prononcer sur ces mêmes
rancunes et ces torts réciproques. Ils jurèrent
de se conformer à l’arrêt
d’Anselme, et d’opérer les restitutions
que celui-ci déterminerait. Ceux
d’Hyères promirent même de se mettre en
otages. On se réunit de part et
d’autre, à cet effet, au village de Six-Fours.
Alors,
Anselme, dans la salle du château de Six-Fours,
en présence de nicolas
de Saint Sauveur, citoyen de Marseille, député de
cette commune, et du seigneur
Carvelaire d’Ozano,
podestat de Marseille, qui déclara que ses concitoyens se
conformeraient à tout
ce que ce même Anselme déciderait sur les griefs
des deux parties, entendit les
raisons données des deux cotés, et ordonna
qu’Amiel
de Fos et Roger son fils
eussent à payer à Nicolas, présent,
recevant en son nom et au nom de
l’université de Marseille, dans l’espace
de quinze jours à compter de la Saint
Martin, 3850 sous royaux ; voulant que si au terme
fixé, la somme n’était
pas remise, les otages d’Hyères fussent retenus
dans le château de Six-Fours.
Il estima les dommages des Marseillais commis
sur ceux d’Hyères à 1152 sous royaux.
Cet acte fut
écrit à Six-Fours
au bas du château, dans la salle neuve, par Guillaume de
Tarascon, écrivain,
d’Anselme qui le scella de son sceau, en présence
de Jean de Saint-Maximin,
avocat, de Raymond de Sollier
et de plusieurs autres témoins.
Histoire de la
commune de
Marseille, Louis Mery,
1841, p. 285-287
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 91
1222, 17 mars
Sibiende, femme de Raymond Geoffroi II marquis
de Fos, cède à
l’archevêque d’Arles Hugues Béroard ses droits
dans
l’île Sacristane.
Elle est sœur de feu Hugues
Sacristain de la famille Arlésienne des Porcellet.
GALLIA
CHRISTIANA NOVISSIMA tome 3,
n° 897 par le Chanoine JH ALBANES, Montbéliard,
1895, BNF
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 69
1223,
août
Amiel
II de Fos, Bertrand de Fos, Guy de Fos, Mabile de Fos, enfants
d’Amiel, Geoffroi
Irat, Guy Camerlenc,
Guillaume seigneur de la Garde, et
Pons
de Fos (VII) confirment
l’aliénation des seigneuries
d’Hyères et de Brégançon
faite par Raymond
Geoffroi
III, six ans auparavant, aux Marseillais. En la
même année, Geoffroi-Irat
et Guillaume de la Garde vendirent à la
communauté de Marseille leurs droits sur la seigneurie de
Brégançon.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Histoire de la
commune de
Marseille, Louis Mery,
1841, p. 290-292
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 91
1225, 22
septembre
Traité
de commerce entre les seigneurs d’Hyères et la
ville de Montpellier, par Bertrand de Mison,
Roger de Fos, Guy et
Bertrand, frères, Guy et Guillaume de la
Garde, frères, seigneurs
d’Hyères. Ce traité fut
ratifié en octobre
1225 par Geoffroi Irats,
seigneur du château d’Hyères.
Histoire
de la commune de Montpellier de
A. (Alexandre) Germain – 1851, tome II, p.
450
1230, janvier
Guy
de Fos, fils de Pierre (ou
Pons ?) de Fos
d’Hyères, donne à la chartreuse 13 olles de sel annuellement.
Revue Mabillon
1235, 21
août
Bertrand
de Fos, ses
sœurs Cécile,
Huguette, enfants de feu Amiel II, nantis
de la procuration de leur soeur Mabile, vendent
à parts égales à
l’archevêque d’Arles
et à Bertrand Porcelet la totalité de leurs biens
seigneuriaux de Fos pour la
somme de 54 460 écus Raymond. En
présence de Roger
de Fos, Isnard d’Entrevennes.
Gallia Christiana
Novissima - JH ALBANES – 1895, tome 3, n° 1002 1003
& 1004, BNF
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 101-102
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 65
1237
Pendant que
le comte Béranger assiégeait Marseille pour
réduire cette ville sous son autorité, elle se
défendit courageusement et le
siège dura longtemps ; les
assiégés faisaient de temps à autres
des
sorties qui faisaient beaucoup de mal, et Raymond des Baux, Rossolin de
Fos, Raymond Gaufrid,
vicomtes et
gouverneurs de Marseille, employèrent contre
Béranger un fin stratagème pour
cacher le petit nombre des troupes qu’ils laissaient pendant
leurs sorties pour
défendre la ville.
Histoire de
Provence, Nostradamus,
1624
1240 et 1246
Rostaing
de Fos, coseigneur de
Fos avec Bertrand Porcellet.
Histoire
de Fos sur Mer, 1977
1248
Roncelin
de Fos, fils
d’Amiel, fut Maître des
maisons de la chevalerie du Temple en Provence jusqu’en 1250,
puis de celle
d’Angleterre de 1250 à 1256, puis on le retrouve
Maître des maisons de la
chevalerie du Temple en Provence, Maître de la chevalerie du
Temple de Saint
Gilles, Carnac et Martel, Maître en Provence
(Ménard, Finke,
Michelet, Trudon des
Ormes). C'est vraisemblablement
à Sainte Eulalie de Cernon
(12), maison de l'Ordre,
qu'il meurt en 1278 à l'âge de quatre vingt ans
environ, dans le pays de son
grand ancien, Arnaud de Bedos.
Hyères,
ancien et moderne - Denis
A. ‑ 1835
1254, juillet
Saint-Louis,
de retour de la Septième croisade, avec 14
navires, débarque à Hyères, avec son
épouse et ses trois enfants, après 2 mois
et demi de traversée. Il est reçu par Bertrand
et Roger de
Fos, et se repose
quelques jours.
1257, 15
octobre
Un
traité d’échange est signé
entre Charles d’Anjou, comte
de Provence, frère de Saint Louis d’une part, et Roger
de Fos seigneur d’Hyères, Bertrand de
Fos et Mabile de Fos,
frères et sœur, d’autre part. Suivant
cette convention, le château et la ville
d’Hyères firent irrévocablement partie
du domaine des comtes de Provence, et les anciens possesseurs
reçurent en fief
et à titre d’indemnité Pierrefeu, La Môle,
Collobrières, Laverne,
Cavalaire,
Le Canet, Curban, Bormes.
Promenades
pittoresques à Hyères ou
notice historique et statistique sur cette ville, ses environs et les
îles, par
Mr Alphonse Denis (1794-1876), BNF – 1841
Hyères
ancien & moderne – A.
Denis - 1850
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Maison de Fos,
manuscrit, 1839
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 125
1262, juin
Contrat de
mariage de Pierre infant d’Aragon avec la
princesse de Sicile Constance, sur lequel plusieurs signent comme
témoins.
Parmi les signatures nous trouvons celles de Athon de Fos,
Jaubert vicomte de Castelnau, Didier de Termes, Raymond Gaucelin
seigneur de Lunel, Gausserand
de Pins, Fernand
Sanchez fils du roi d’Aragon, et autres.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
Maison de Fos,
manuscrit, 1839
1262
Bertrand
de Fos
attendit 1262 pour devenir seigneur du Cannet et coseigneur pour un
quart de Pierrefeu
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 127
1266
Guillaume
de Fos et Philippe
de Lavena,
les deux enfants de Roger de Fos, et Roger
(II) de Fos fils de Guillaume, suivirent
Charles d’Anjou à la conquête de la
Sicile, et celui-ci les investit de tant de
confiance qu’il nomma Philippe grand
sénéchal et gouverneur de Provence.
Promenades
pittoresques à Hyères ou
notice historique et statistique sur cette ville, ses environs et les
îles, par
Mr Alphonse Denis (1794-1876), BNF - 1841
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1270
Charles
d’Anjou était intervenu pour
que l'on attribuât à Blancas, fils de
feu
Geoffroi-Irat,
des droits seigneuriaux
équivalents à ceux que son
père tenait autrefois sur le castrum
d'Hyères.
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 131
1272
Guillaume
de Fos, seigneur de
Bormes,
de la Mole, de Colobrières
et d’autres terres que le
comte de Provence avait données en échange
à son père, fut un des chevaliers
qui servirent de témoins, en 1272, à
l’hommage que Raymond des Baux, prince
d’Orange, rendit au château de Suze à Bertrand de Clansages,
évêque de Saint Pol.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1272
Charles,
devenu roi de Sicile, accorde
à Bertrand
de Fos priorité à l'achat
de
son sel par la gabelle d'Hyères, à titre de
faveur pour le mariage de sa soeur,
et ordonne, la même année, à son
sénéchal de Provence de faire rapide et pleine
justice, sur un litige opposant la cour de Draguignan à Guillaume de Fos,
fils de Roger, dont il
précisait « qu'il
ne conviendrait pas que l'on persistât à
[l’]importuner indûment [car]
nous
voulons qu'il continue à jouir de
l'intégralité de son droit »
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 131
1273
Acte de vente
fait à Charles 1er d’Anjou,
comte
de Provence par Guillaume
de Fos, fils
de Roger de Fos, comprenant toute la seigneurie qu’il avait
à la ville d’Aix.
Lequel Guillaume eut pour fils Roger
II de Fos,
du nom de son grand-père.
Histoire de
Provence, f° 266,
Nostradamus, 1624
1283, 1er
juin
Dans la
guerre que Charles d’Anjou soutenait contre le roi
d’Aragon, ayant été appelé
en duel par ce dernier, et le défi ayant
été
accepté, le lieu du rendez-vous fut fixé
à Bordeaux, dépendant alors du roi
d’Angleterre, leur allié commun. Il
s’agissait de s’y rendre au nombre de 100
chevaliers de part et d’autre, les princes
eux-mêmes compris. Alors Charles
d’Anjou chercha dans la noblesse ceux qu’il croyait
les plus courageux à
soutenir sa défense, la Provence seule en fournit 62. Et
comme les historiens
du temps qui rapportent ce fait donnent la nomenclature de ceux qui y
vinrent,
nous lisons parmi ces noms : Guillaume
porte-étendard, Raymond et Bertrand
des Baux, Raymond d’Agoult, Roger II et Rostaing
de Fos,
Boniface de Castellane, etc. Mais le roi d’Aragon ne parut
point ; il n’y
eu que le comte Charles et ses chevaliers qui s’y
présentèrent ;
Maison de Fos,
manuscrit, 1839
Gaufredi, liv. V, fol.
180, 1723
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 132
Lors du
fameux combat qui devait avoir lieu à Bordeaux
entre Charles d’Anjou et le roi d’Aragon, il
choisit Philippe de
Fos (Lavéna)
et le plaça
parmi les cent gentilshommes qui devaient l’assister dans
cette entreprise
chevaleresque.
Promenades
pittoresques à Hyères ou
notice historique et statistique sur cette ville, ses environs et les
îles, par
Mr Alphonse Denis (1794-1876), BNF – 1841
1286, 24
novembre
Rossolin
de Fos, chevalier,
seigneur et baron de Bormes,
épousa par contrat Mabille
d’Agoult, fille de Reforciat
d’Agoult, seigneur de Vergons,
de Baumes et de Murs, coseigneur d’Agoult, de
Trets, et de la vallée de Sault, et de Raibaude, dame
de Causols et de Cypières,
sa femme, laquelle fit son testament le 21 mai 1332.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1290
Bertrand
de Fos
fit son
testament en 1290, demandant à être
enterré dans le cimetière des Chartreux de
Montrieux
Hyères
et les seigneurs de Fos –
Paul Turc – 2003, p. 131
1321
Bertrand
de Fos rendit
hommage au roi Robert, 13ème
comte de Provence pour ses terres de Pierrefeu
et du Cannet,
ce qui eut encore lieu par Roger
de Fos
année 1328, seigneur du Cannet.
Histoire de
Provence, f° 338,
Nostradamus, 1624
1323, 18
février
Guy
de Fos qui
réside au château de Fos, seigneur de Fos en
partie avec l’archevêque d’Arles et
Bertrand Porcelet, reçoit l’agent royal
effectuant une enquête sur les installations militaires de la
cote provençale,
ordonnée par Robert comte de Provence.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 72
1328
Le roi Robert
dit le Sage se disposant de passer à Naples,
une grande quantité de chevaliers se disputèrent
l’honneur de l’accompagner,
parmi lesquels Guillaume
de Fos,
Bertrand des Baux, et Roger
de Fos
Histoire de
Provence par Gaufridi
tome 1er page 208, 1723
1330, juin
Le seigneur Amelin de Fos rendit
hommage aux princesses Jeanne et
Marie, petites filles de Robert. Cet Amelin
était
héritier de Bertrand
de Fos pour sa
terre de Pierrefeu et
de Gignac,
Histoire de
Provence, f° 351,
Nostradamus, 1624
1331
Une charte
donné par Rossolin 1er
de Fos, seigneur de Bormes,
rappelle son
père Roger II de Fos, qui fut inhumé dans
l’église des Frères-Mineurs
d’Hyères, ainsi que Guillaume, son aïeul.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1330/1331
Rossolin
II de Fos, chevalier,
seigneur et baron de Bormes,
augmente de huit livres une rente annuelle de sept
livres que Roger, son aïeul, avait faite à
l’église d’Hyères, comme il
appert
des lettres de l’évêque de Toulon du 9
mars 1330. Dans d’autres lettres de
l’année suivante, il nomme Roger, son
aïeul, et Guillaume, son bisaïeul ;
il rappelle aussi Douceline
de Gantelme,
sa femme, qui fut inhumée dans l’église
des Frères-Mineurs
de la ville d’Hyères.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1331
Au grand
procès sur les bourdigues qui, à l’Ile
Saint Geniès,
oppose le Roi à l’archevêque
d’Arles, parmi les 60
témoins qui comparaissent en 1331 devant la justice et dont
les dépositions
sont couchées sur un énorme rouleau en parchemin,
huit témoins venus de Fos
sont interrogés pour leur bonne connaissance des
pêcheries martégales.
Ils participent à leurs profits et tiennent en fief leurs
bourdigues des
coseigneurs de Fos, Guy
de Fos et
Bertrand Porcelet, qui eux-mêmes doivent l’hommage
au seigneur éminent,
l’archevêque d’Arles.
Histoire
de Fos sur Mer, 1977
1346,
février
Noble Guy de Fos,
décédé, laisse sa veuve Francesca
tutrice de son fils Johannet de
Fos. Celle-ci dispute à un marchand
Florentin une saline aux Saintes
Marie de la Mer, devant la cour royale.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 68
1350
Raymond
d’Agoult, grand sénéchal de Provence,
fut chargé
de recevoir pareils hommages des seigneurs gentilshommes et Barons, et
parmi
lesquels on cite comme principaux Rossolin (IV) de Fos,
seigneur de Bormes, et
Bertrand Porcelet de Fos
Histoire de
Provence, f° 397,
Nostradamus, 1624
1358, octobre
Noble Bertrand de Fos
accense une maison en faveur d’autres chevaliers à
Aix.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 65
1377
Noble Guibert de Fos
règne sur une part des biens confisqués au
seigneur des Baux par la reine
Jeanne. Une enquête domaniale de 1379 le montre solidement
installé à Gignac à
la tête d’un vaste domaine.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 66
1379
Au nom de
l’université des hommes de Fos comparaissent
devant les commissaires royaux, le 4 juin 1379, les trois Fosséens
Hugues Sauveur, Guillaume l’ancien et Hugues Robin. Ils
reconnaissent la Reine
Jeanne pour leur souverain légitime et déposent
sous serment. Les questions des
enquêteurs visent principalement à faire
définir par les témoins jurés le
partage des droits seigneuriaux entre la cour et les coseigneurs qui
« tiennent le château de
Fos », le noble Raynaud Porcellet
pour la moitié, le noble Jean de Fos
pour le tiers, et l’archevêque d’Arles.
Histoire
de Fos sur Mer, 1977
1381
Gabriel
de Fos,
s’engage à convoyer vers Alexandrie
une cargaison de vin, de salaisons et de petites
épées.
Histoire
de Fos sur Mer, 1977
1385
Noble Jean Burgondion de l’Ile,
par ailleurs syndic de l’Ile Saint Geniès,
en 1385,
reconnaît un mas qu’il tient de Jean de Fos,
coseigneur au terroir de Fos.
Histoire
de Fos sur Mer, 1977, AC Martigues AA2
1386
Rossolin
IV de Fos, seigneur de
Bormes,
fait son testament.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1399, 6
septembre
Acte
d’hommage de Guy
de Fos
rendu au roi Louis duc d’Anjou, roi de Jérusalem
et de Sicile, comte de
Provence, par lequel Guy de Fos n’avoue reconnaître
que Louis comme souverain
et nul autre.
Histoire de
Provence, Nostradamus,
1624
1409, 12 mai
Acte de
donation fait par Guidon
de Fos en faveur d’un sieur Pierre
Mayol qui paraissait avoir rendu
à lui et à sa famille d’importants
services dont il était débiteur envers la
seigneurie de Fos et les terres en dépendant.
Maison de Fos,
manuscrit, 1839
1421, 5
septembre
Une sentence
de l'officialité d'Arles contraint les
héritiers de Jeannette,
dame de Porcellet,
fille de Bertrand Porcellet
et femme de Gui de Fos,
à exécuter les volontés
testamentaires de la défunte et à donner le legs
prévu aux frères mineurs
d'Arles : une rente annuelle de 100 sous à verser au
frère gardien pour le
service funéraire.
Histoire de
Fos-Sur-Mer - Yves
Grava – 1977, p. 86
1422
Rossolin
V de Fos, seigneur et
baron de Bormes, mourut
sans laisser de postérité de Louise de Pierrefeu, sa femme,
qu’il fit son héritière et qui donna
la baronnie de Bormes
en 1422 à Bertrand de Grasse,
son frère utérin, seigneur du Bar, de Valettes,
de Rouret,
de Saint Paul, de Roquefort, conseiller d’Etat, ambassadeur
auprès du duc de
Bourgogne et du pape Nicolas V, gouverneur de Marseille et capitaine
général.
Revue
Historique de la Noblesse,
1846, Bibliothèque généalogique de
Paris
1463, 14
juillet
Acte de
concession octroyé à Honoré
ou Honorat de Fos par René duc
d’Anjou, roi de Jérusalem et de
Sicile, pour les grands et nombreux services que le dit de Fos lui
avait rendu,
ainsi qu’à son fils le duc de Calabre et de
Lorraine. Il lui donne la terre et
seigneurie avec le château de Trans,
ainsi que la
ville et toutes les dépendances. Cette seigneurie lui
rentrait par la mort du
seigneur de Trans. Il y joint aussi les domaines de Serranon.
Maison de Fos,
manuscrit, 1839
1487 ?, août : Il fut
convoquée une assemblée
générale de tous les corps
d’état unanimement, où il fut
déclaré que l’on
voulait être sous le gouvernement du roi de France, alors
Louis XI, pourvu
qu’il eut à conserver les statuts,
privilèges, comtés et libertés de la
Provence, et sans qu’ils puissent jamais
être ? ni
distraits de la couronne de France ou de Louis XI.
1488, 9avril :
Les lettres patentes qui en avait été
données à
Compiègne furent lues et publiées dans une
nouvelle assemblée des états à Aix,
où se trouvèrent presque tous les grands
prélats, avec toute la noblesse du
pays, et qui fut ? à
l’assemblée par soixante
familles des plus puissantes, parmi lesquelles figure Jacques de Fos,
seigneur de Pierrefeu.
Histoire de
Provence, f° 687,
Nostradamus, 1624
Retour